Raclette

L'hiver est terminé, je ne regretterai pas les journées grises et froides, d'autant que le printemps n'a pas encore apporté le soleil et la chaleur. Je suis nostalgique cependant des illuminations de Noël, des trop courtes vacances de sport d'hiver, et des plats qui traditionnellement les accompagnent.

La fondue savoyarde dans sa version classique bien sûr, deux ou trois fromages, du vin blanc et un peu d'ail. Il n'y a plus qu'à tremper le pain dans le mélange brûlant en évitant les gages. Je ne suis toutefois pas enthousiasmé par les variantes que l'on trouve parfois avec de l'alcool de cerise par exemple.

Et puis surtout, la raclette. De la charcuterie, des pommes de terre, du fromage, certains proposent des cornichons ou des petits oignons, mais je préfère m'en passer.

paysage de montagne

En théorie, la charcuterie est à l'honneur, les patates au fromage devant la mettre en valeur. En pratique, je suis fou du fromage fondu, les pommes de terre le magnifient, et la charcuterie décore le plat. J'exagère un peu en disant cela, j'aime aussi beaucoup le jambon et les autres spécialités montagnardes indissociables d'une bonne raclette.

De même que la fondue, la raclette est un plat festif, les convives cuisinant leur repas à table d'une certaine manière. Ces plats garantissent de passer une bonne soirée en famille ou entre amis.

Quel fromage choisir ?

Généralement, je fais confiance à mon fromager qui propose un assortiment de deux fromages à raclette, l'un étant légèrement fumé. Cela permet de varier les plaisirs.

Mais il m'arrive aussi de prendre du beaufort d'été qui est certes moins crémeux mais dont j'apprécie particulièrement le goût. Pour tout dire, je préfère le beaufort d'alpage qui est plus fruité, mais ce serait dommage de l'utiliser comme fromage à raclette.

Quelle charcuterie pour une bonne raclette ?

Le choix de charcuterie est large. Il faut du jambon cru bien évidemment, et tout plein de tranches fines mais pas trop de spécialités montagnardes.

Ancelle, viande de bœuf séchée, coppa, caillasse, lonzo, saucisson, toutes ces charcuteries sont les bienvenues. Au total, j'en prévois 200 grammes par personne, soit autant que de fromage, et les convives ne viennent pas toujours à bout de la charcuterie.

Comme toujours en cuisine, il est primordial de se procurer de bons produits, une raclette ne sera que passable avec de la mauvaise charcuterie. Heureusement, la petite boutique qui m'approvisionne à la montagne et qui choisit soigneusement les producteurs peut aussi envoyer des colis, pour les envies de raclette tout au long de l'année.

Servie avec un vin blanc de Savoie, par exemple un très bon Chignin ou une bouteille bien fraîche de Roussette, nous avons ainsi un dîner convivial et gastronomique.